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    La Forêt Des Lilliputiens.

      

    Au pied de la roche rose claire, une forêt s'y trouvait,

    Elle était si minuscule que je faillis lui piétiner dessus,

    Lorsque, j’entendis un son, une voix semblant lointaine,

    Me crier dessus : «Gare à vous, y’a du monde là-dessous !»

    Je vis, de mes yeux bien ébahis, un petit être

    Faisant le pied de grue, devant un tas de verdure.

    Il était là, faisant le planton comme un chien de garde

    Devant un trésor risquant la menace extérieure.

    Pour lui, je semblais un géant sorti de nulle part…

    …Mais cela ne l’inquiéta guère, pas le moins du monde.

    À ses yeux, je lui semblais digne de confiance

    Il était là, fier de sa haute petite taille et sans méfiance.

    Il se présenta à ma personne et me dit s’appeler,

    Peetaminus, gardien de la forêt des Lilliputiens.

    Un brin de bois-broussailleux, pour le commun des mortels,

    Mais une grande forêt millénaire, pour la peuplade

    Des Moins-Moins Que Très Nimbus, la grande tribu

    De ce peuple des Lilliputiens.

    J’écoutais avec bienveillance le récit de ce petit bonhomme

    C’était digne d’un roman d’aventure ce qu’il me narrait là.

    En plus d’être le gardien d’un temple de verdure,

    Il était un bel orateur, un beau prosateur de son monde.

    D’ailleurs, il poétisait, avec merveille, les jolies Lilliputiennes…

    Son monde était magique, c’était son monde et personne,

    Oui personne ne devait savoir, en connaitre ce lieu.

    Pour cela, il me fit jurer mon silence sur l’endroit, de leur présence.

    Bien sûr, beaucoup savait que les Lilliputiens existaient…

    …Mais sans jamais, n’avoir réussi à les trouver.

    Je promis mon silence et en gage de cela,

    Je fis la demande alors à Peetaminus, son accord

    De pouvoir publier un jour ses mémoires ainsi que

    Ses milliers de poésies écrites à la gloire de son peuple.

    Il fut ravi de ma demande, honoré même…

    Il prit le moment de réflexion, alla voir le chef de sa tribu

    Qui approuva ce pacte avec le grand homme des Terres Abruptes.

    Et oui, c’est en ces termes ci, qu’il me nomma…

    Contrat signé sur une feuille jaunie, je pris chemin, les pieds lourds

    De ce départ, vers mon monde à la vie bien trop réelle.

    Je me sentais bien dans ce coin de nature

    Et de ma rencontre bien mémorable…Je promis de revenir,

    Et de prendre note de la vie des petits êtres,

    Des Moins-Moins Que Très Nimbus.

    Paul Andrews

    Écrit le 19/05/2012.

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